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Vaccination à Eben

Tami Tamaghat.

Depuis le mois de mars 2021 il y a la pandémie du virus COVID-19 en Suisse et dans le monde. Cette période est très difficile à vivre pour beaucoup de personnes. Mais heureusement qu’on voit le bout du tunnel grâce aux vaccins contre le COVID-19 ! À Eben-Hézer Lausanne, on a eu la chance de se faire vacciner très tôt contre le COVID-19. Retour sur un événement historique.

Eben-Hézer Lausanne a eu la chance de pouvoir vacciner dès février les résidents et les membres du personnel. La vaccination a eu lieu les jeudis 4 février et 4 mars.

L’organisation de la vaccination a demandé beaucoup de travail à la Direction d’Eben-Hézer Lausanne. Les personnes volontaires devaient se faire vacciner le même jour, ce qui représente beaucoup de monde. Un plan de passage a été organisé et chacun devait se rendre à une heure précise dans un des deux lieux de vaccination. Un lieu de vaccination se trouvait dans la salle de cultes à la Maison Julie Hoffmann et l’autre dans la salle Mineure à la Prairie.

Les vaccins étaient injectés dans le bras avec une seringue par les membres de la protection civile. La protection civile, ce sont des personnes qui aident la population en cas de catastrophe.

La vaccination s’est très bien déroulée. Chacun est passé à tour de rôle puis on devait se rendre dans une salle de repos durant 15 minutes pour s’assurer que tout se passe bien.

Découvrez nos photos et les réactions des personnes vaccinées à Eben-Hézer Lausanne le 4 février.

« Je suis très soulagé que la vaccination ait pu se dérouler comme prévu ».

Dominique Praplan, directeur d’Eben-Hézer Lausanne

« On est privilégiés d’être vaccinés à Eben-Hézer Lausanne car beaucoup de monde attend »

Christina Hecker, couturière à Eben-Hézer Lausanne

« Aïe ! »

Christophe Piccard, atelier de poterie et foyer Drakkar

« Se faire vacciner c’est faire un pas tous ensemble »

Quentin, résident à Eben-Hézer Lausanne

« Je me vaccine car je veux retrouver une vie normale »

Sabine Hadorn, résidente à Eben-Hézer Lausanne

« Je me sens très bien c’est super ! »

Tami, résidente à Eben-Hézer Lausanne

« A Eben-Hézer Lausanne, la vaccination a été bien organisée »

Un vaccinateur de la protection civile


Projection de Covidéo en première mondiale lors de la vaccination à Eben-Hézer Lausanne
  
Lors de la vaccination du 4 mars, les salles de repos ont été transformées en minis cinémas. Lors de la pause après le vaccin, on a pu découvrir le film du projet Covidéo qui a été réalisé par les art-thérapeutes et les ergothérapeutes d’Eben-Hézer Lausanne en collaboration avec Estimédia.

Pour en savoir plus à propos du projet Covidéo : rendez-vous sur l’Echo des Chavannes, la webradio d’Eben-Hézer Lausanne, Émission #5 du 22 mai 2020

C’est quoi un vaccin ? 
  
Un vaccin permet au corps de reconnaître un virus qui est responsable d’une maladie. Comme ça, lorsqu’on attrape cette maladie, le corps peut mieux se défendre. Les vaccins sont produits par les usines des pharmas. Les pharmas sont des grands laboratoires pharmaceutiques qui sont spécialisés dans la production de médicaments. 
  
En Suisse, deux vaccins de pharmas américaines ont été autorisés en janvier de cette année : les vaccins Pfizer/BioNtech et Moderna. Ces vaccins contre le COVID-19 ont été développés très rapidement car c’est la meilleure solution pour combattre le virus du COVID-19 et sortir de la pandémie. Ces vaccins ont utilisé une nouvelle technologie à ARN messager et on les reçoit en deux doses.
  
Mais tout le monde ne peut pas recevoir le vaccin tout de suite car le monde entier en a besoin en même temps. Les usines des pharmas ont donc besoin de temps pour produire en quantité suffisante des vaccins pour le monde entier.
  
Comme les autres pays du monde, la Suisse a dû choisir les groupes de personnes devant recevoir les premières le vaccin. Les premières personnes à recevoir le vaccin en Suisse sont les personnes âgées et celles qui sont déjà malades. Ces personnes sont les premières à avoir reçu le vaccin car elles sont considérées comme vulnérables, c’est-à-dire qu’elles avaient plus de chances d’être très malades ou même de mourir si elles attrapent le COVID-19 que des personnes en bonne santé.
  
Chacun reste libre de choisir de recevoir le vaccin ou pas.